Dimanche 16 novembre 2014, marché de Noël au GAMAT

Autant vous dire que malgré la date, mi-novembre, nous ne nous sentons pas du tout dans l'ambiance d'avant Noël. Cela nous fait toujours ça en séjour dans les pays chauds, où les saisons chamboulent tous nos repères !

Mais heureusement, certaines traditions, comme le marché de Noël, nous aident à nous mettre dans le bain. Tous les ans, en effet, les coopérants français organisent ce marché au GAMAT, notre maison commune. De nombreux exposants sont venus, avec des stands tous plus beaux et colorés les uns que les autres. Je ne vais mettre que quelques photos, mais franchement on en a pris plein les yeux !

Bien sûr on retrouve l'art africain tel qu'on le connait ; masques, bronzes, pagnes, nappes, objets décos faits à base de récup en tout genre, comme les canettes de sodas. Il y a avait aussi pas mal de gourmandises, et chose incroyable, nous avons même découvert une productrice locale de rillettes ! 

Il y avait aussi un coin buvette, une coin repas, et la caisse, tenue toute la matinée par D. Il s'est bien amusé à vendre les tickets, tout en incitant les gens à aller estimer le poids du panier garni !

Paul et sa fille, le marchand de paniers, que nous trouvons tous les jours près de l'école de Y.

Notre voisine, qui a bien joué le jeu du marché de Noël !!!

Un touareg et ses adorables boîtes de toutes les couleurs !

Bronzes et masques africains

De très beaux plateaux peints à la main

J'ai adoré ce stand, magnifiques bronzes !

Amadou, profession artisan bronzier

Il y a quelques jours, je suis allée avec une amie découvrir le petit marché des bronziers.

Toutes les petites cahutes sont alignées, et chacun y va de son boniment pour nous attirer, afin de "regarder" dans sa boutique. Tout le monde vend plus ou moins la même chose, le but est donc de trouver le commerçant sympathique, qui nous fera "le bon prix, et pas le prix du blanc ! " lol ! 

Mady, mon conducteur, nous conseille Amadou, qu'il connait. Celui-ci a son diplôme accroché bien en vue ; il en est fier ! Son nom de famille, Compaoré, nous amuse, on le taquine en lui disant qu'il ne fait pas bon s'appeler Compaoré en ce moment !

Ça le fait sourire, car il y a énormément de burkinabè avec ce nom de famille.

Amadou nous montre donc son artisanat, et les fameux bronzes. Les plus populaires auprès des touristes sont les baobabs, les statuettes de la princesse Yenenga sur son cheval, et les personnages, souvent des femmes.

J'ai demandé à Amadou s'il était possible de lui commander des bronzes faits à partir de photos, et il a dit que ça ne posait pas de problème. Je vais donc lui passer commande sous peu, j'ai quelques idées pour des cadeaux à venir ! Et je compte bien lui demander s'il est possible d'aller le voir travailler, afin de découvrir la technique !

Le zoo de Ziniaré, et Kaya.

Le jeudi 23 octobre, nous avons fait notre deuxième virée touristique au Burkina. Cette fois nous sommes partis au Nord de Ouaga ; tout d'abord à Ziniaré, fief de l'ex-président Compaoré, qui était toujours président ce jour-là !

Nous sommes donc partis le matin vers 9 heures, à deux 4x4, et à l'aller nous sommes tombés sur un barrage filtrant, sur un pont, peu avant le péage. Nous avons réussi sans trop de mal à traverser cette foule, il y avait avant et après des camions de CRS, mais ils n'intervenaient pas.

Nous avons vite oublié ce petit désagrément, et sommes arrivés au "zoo", la visite a duré une bonne heure et demi. Ce n'est pas un zoo comme on l'entend en France, je dirais plutôt une réserve personnelle d’animaux sauvages et exotiques. Les singes dans les cages m'ont fait de la peine, tout comme le chacal, je ne les ai donc pas pris en photo. Par contre, nous avons étés très impressionnés par les Hippos, magnifiques spécimens ! Il y avait aussi des lions, des tigres, une girafe, un zèbre, un phacochère, des hippotragues, des autruches et des éléphants.

Les clôtures ne sont pas très solides, mais elles ont résisté à la charge du phaco !

Une fois la visité terminée, nous avons repris les voitures en direction de Kaya, petit village au nord, à environ 100 km de Ouaga ; nous en avions déjà parcouru une quarantaine. 

Nous avons mangé dans un petit resto "universitaire", comprendre par là que les serveurs sont en formation, donc se trompent un peu dans les commandes, et apportent des assiettes...si on pense à leur demander ! On a bien ri, et la Brakina grand format que j'ai commandée en attendant le plat a eu le temps d'être bue !

Ensuite, nous sommes allés au marché du cuir, réputé, but de notre visite sur place. C'est un petit marché couvert, un peu comme le village artisanal de Libreville, pour ceux qui connaissent. Nous avons acheté pour Thomas un arc, un carquois et des flèches touaregs, et pour Marine un chasse-mouche qui se met sur la tête du cheval...pour le protéger des mouches. Yoann, lui, a eu une tong en porte-clé ! lol ! (on n'a rien trouvé d'autre, mais comme il boudait, le marchand lui a fait un petit cadeau !)

Nous avons quitté Kaya en milieu d'après-midi, retour sur Ouaga.

A l'arrivée au péage, les gens nous ont dit qu'il y avait un barrage bloquant sur le pont que nous avions traversé difficilement le matin. Nous nous sommes approchés pour voir s'il y avait moyen de passer...et non. Nous avons donc sollicité deux jeunes sur un scooter pour nous guider à travers la "campagne" pour contourner le fameux barrage. Là, on s'est dit qu'on avait bien fait de venir au Burkina avec le 4x4, car si les routes qui relient toutes les villes entre elles sont de très bonne qualité, toutes goudronnées, ce n'est pas la même histoire sur les chemins de traverse !

Mais bon, nous avons donc contourné, franchi un gué, forcément, puisque le pont barré est au dessus de l'eau, et avons récupéré le goudron plus loin. Les jeunes ont gagné un peu de sous, et ont pu repartir dans l'autre sens, pour guider à nouveau des voitures en détresse ! 

Ce n'était qu'un avant goût de ce qui allait se passer à Ouaga les jours suivants ! 

A suivre !!!