Camion poubelle...ou pas !

Il parait qu'il y a des camions de poubelles, un peu comme chez nous, à Ouaga. Mais en tout cas, dans mon "six mètres", ils ne passent pas. Nous avons tout de même un ramassage deux fois par semaine, qui nous coûte 5000 Fcfa le premier mois, parce qu'on vient d'arriver (tarif de bienvenue ! lol ! ), le mois suivant, on connait le prix, donc on ne donne que 3000 ! mdr ! Sachant que bien sûr, pour les burkinabè, le prix est de 650 Fcfa pour la même prestation !

Bref, ce ne sera pas la première ni la dernière fois que je ferais apparaître ces petites nuances tarifaires, vous vous en doutez, mais c'est le jeu, ma pauv' Lucette !

Revenons plutôt à nos poubelles ; pas de camion je disais...mais alors quoi ?

Eh bien quelque chose de très efficace, de plus écologique, de moins bruyant, ça c'est sur, mais quand même assez déstabilisant quand on n'a pas l'habitude.

En effet, ce sont des femmes qui passent en charrettes, tirées par des ânes. Elles renversent sur une bâche les déchets contenus dans notre poubelle (en fait un gros baril qui contenait de l'huile de vidange avant) et mettent tout ça sur la charrette.

Elles portent heureusement des gants, et des masques, mais cela reste dégueux, et je ne leur envie pas le job. 

Bon, alors très discrètement j'ai pris deux ou trois photos, histoire d'illustrer un petit peu tout ça.

Mais en attendant que les photos chargent, je reviens sur mon fameux "six mètres", car je suis sûre que vous vous demandez ce que c'est.

Ici, il y a deux sortes de routes, les bitumées, que l'on appelle "goudrons" et les autres que l'on appelle "six mètres". 

Par exemple, quand j'explique où j'habite, je ne dis pas que je suis au 343 rue xxxx, mais que j'habite dans  le premier six mètres après l'église Jean XXIII, au numéro 343.

Je ne vous dis pas la galère au début pour expliquer mon adresse aux gens qui devaient venir ! lol ! 

Bon, je vous mets les photos !!!